Jeudi j'peux pas, j'ai Neuro'binar / Mars 2021

Pascale Quilichini a réalisé ses études dans l’académie d’Aix-Marseille, où elle a obtenu un doctorat en neurosciences à l’INMED. Intéressée par les épilepsies dans les réseaux immatures, elle a développé et testé un modèle expérimental du syndrome de Dravet et identifié un mécanisme de synchronisation du réseau à l’initiation des crises. Elle a effectué un premier postdoc à l’université de Rutgers New Jersey (labo de G Buzsáki) pendant lequel elle a caractérisé les dynamiques de réseau au sein du cortex entorhinal impliquées dans les oscillations thêta et gamma. De retour à Marseille à l’Institut de Neurosciences des Systèmes (INS), elle effectue un second postdoc et obtient un poste de “chargé de recherche” à l’Inserm dans l’équipe PhysioNet. Son travail de recherche a pour but de déterminer les dynamiques d’un large réseau (comment le circuit hippocampo-thalamo-cortical dialogue) sous-tendant la consolidation à long terme de la mémoire épisodique.

Estelle Nakul a suivi un double-cursus Sciences et Philosophie à Paris puis le master de Neurosciences à Marseille. Elle a réalisé sa thèse sous la supervision de Christophe Lopez au sein du Laboratoire de Neurosciences Sensorielles et Cognitives et l’a soutenue en 2019. Pendant sa thèse, elle a étudié la contribution des informations vestibulaires et intéroceptives aux mécanismes multisensoriels à la base de la conscience de soi corporelle. Pour cela, elle a utilisé l’électrophysiologie et la réalité virtuelle chez des participants sains et des patients atteints de troubles vestibulaires. Grâce à la bourse post-doctorale de Neuroschool, elle réalise maintenant un projet en partenariat entre le Laboratoire de Neurosciences Cognitives et la startup Boarding Ring. Elle poursuit ses recherches sur l’intégration visuo-vestibulaire et la perception de soi en réalité virtuelle pour tester un nouveau dispositif contre la cybercinétose (le « mal » de la réalité virtuelle).