NeuroDays 2022 : «Mens sana in corpore sano»
Les Neurodays 2022 auront lieu les 1 et 2 décembre 2022 !
Les Neurodays 2022 auront lieu les 1 et 2 décembre 2022 !
Cette année, le congrès porte sur l’importance d’un esprit sain, d’un corps sain et du rapport entre les deux. Afin d’explorer ce sujet nous avons décidé d’articuler le congrès autour de quatre grandes thématiques explorant l’impact de l’activité physique, la nutrition, le sommeil et le stress sur chacun de nous.
Réservez vos dates des 1 et 2 décembre 2022 pour participer à cet événement au CERIMED, sur le Campus de la Timone, à Marseille. Nous vous promettons des conférences passionnantes, des sessions de posters interactives, une table ronde avec nos intervenants et un évènement post-NeuroDays pour célébrer la fin du congrès.
Venez nous rejoindre ! (Inscription obligatoire)
Programme des NeuroDays
L'édition 2022 sera pleine de surprises ! Il y aura un concours de posters et des tables rondes de mentorat avec les conférenciers ! Le tout entrecoupé de présentations de chercheurs de renom.
Retrouvez toutes les informations sur le site des NeuroDays 2022 !
Intervenants
Delphine Oudiette est chercheuse en neurosciences cognitives à l'Institut du Cerveau. Ses travaux visent à comprendre ce qu'il se passe lorsque nous dormons sur le plan cérébral, cognitif et subjectif (rêves). En quoi le sommeil est-il un état de conscience particulier par rapport à l’éveil ? Est-ce que le sommeil transforme notre façon de penser et d’agir lorsque nous sommes éveillés ? Ses recherches s'intéressent notamment au rôle du sommeil et des rêves qui l'accompagnent dans la mémoire et la créativité.
Jérôme Laurin est docteur en sciences du mouvement humain et maître de conférences à Aix-Marseille Université à la faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives. Après avoir travaillé à l'Institut des Sciences du Mouvement Étienne-Jules MAREY (ISM), il poursuit ses recherches à l'Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED), au sein de l'équipe "Activités précoces dans le cerveau en développement". Ses travaux portent sur l'influence de l'exercice physique sur la plasticité cérébrale et musculaire ainsi que sur la récupération après un accident vasculaire.
Formé initialement en « Education et Motricité » dans la filière STAPS à l’Université de Limoges ainsi qu’à l’IUFM de Limoges, Olivier a continué ses études dans la filière « Entraînement Sportif » à l’Université de Limoges et celle de Bordeaux. Par la suite, il a suivi le master IRHPM (Master APAS – IRHPM) à l’Université de Poitiers, et s’est dirigé vers une cotutelle de thèse entre l’Université de Montréal et de Poitiers. Apres l’obtention de son doctorat, il a effectué un post-doctorat au centre Perform de Concordia University (Canada), pendant lequel il mena des projets de recherche à l’Institut de Gériatrie de Montréal ainsi qu’à l’Institut de Cardiologie de Montréal.
"Mes recherches portent sur les mécanismes élémentaires de l'apprentissage associatif. Je m'intéresse également au rôle de la conscience et à la nature des représentations mentales développées au cours de l'apprentissage. J'aborde ces questions chez les adultes et les jeunes enfants. J'aime aussi les motos Guzzi, le denim brut de 25oz et les Black Keys." est Professeur associé à l'ULB à Bruxelles et chercheur au CRCN dans le groupe Consciousness, Cognition & Computation.
"Mes recherches sont pluridisciplinaires et se concentrent sur la manière dont l'alimentation (y compris les aliments complets, les nutriments spécifiques et la façon dont nous mangeons) a un impact sur la santé tout au long de la vie, de la période péri-conceptionnelle à la vieillesse. Je m'intéresse particulièrement au lien entre "la ferme, la fourchette et la société" et à ses implications pour toutes les parties prenantes, qu'il s'agisse de la communauté, de l'industrie ou des milieux cliniques. C'est un sujet fascinant, car ses implications sont au cœur des défis auxquels est confrontée la société moderne d'aujourd'hui : le vieillissement et les maladies chroniques." Emilie est Maître de conférences en nutrition humaine à l'école de médecine, de dentisterie et de soins infirmiers de l'université de Glasgow.
Sophie Layé est à la tête de l'Institut NutriNeuro (INRA Univ Bordeaux, Bordeaux INP) qu'elle a créé en 2011. Les recherches menées dans l'Institut visent à décrypter l'effet de la nutrition sur le déclin cognitif et les troubles de l'humeur pour définir une nutrition protectrice du cerveau. Elle codirige également OptiNutriBrain, un laboratoire international associé, avec le Pr F Calon (Université Laval, Québec). Depuis 2018, elle dirige Food4BrainHealth, un réseau de recherche international (Inra, CNRS, Univ Bordeaux, Univ Bourgogne, Univ Saclay, Univ Toronto, McGill, Univ Laval). Sophie est reconnue pour ses travaux sur la contribution d'une alimentation déséquilibrée dans les troubles de l'humeur et les troubles cognitifs et sur la façon dont les lipides (oméga3, oméga6, etc.) participent à la neuroplasticité et à la neuroinflammation.
Cristina Limatola est professeur au département de physiologie et de pharmacologie "Vittorio Erspamer" de l'université Sapienza de Rome. Ses travaux portent sur l'étude des cellules gliales et de leurs fonctions homéostatiques dans l'ensemble du corps. Son travail s'articule autour de plusieurs axes. Il y a la communication entre cellules gliales et neurones dans des conditions physiologiques et pathologiques telles que les maladies neurodégénératives (SLA) et focales (gliome). Cristina étudie aussi l'effet des stimuli environnementaux dans la modulation de la fonction synaptique dans des conditions physiologiques et pathologiques. Un autre versant de son travail est la communication intestin-cerveau et rôle du système immunitaire en tant que médiateur de la communication bidirectionnelle. Enfin, elle étudie le rôle de la microglie dans le sommeil.
Après avoir obtenu son doctorat en neurosciences en 2017 à l'Université PSL de Paris, Adèle Combes s'est interrogée sur l'organisation du monde de la recherche française, et notamment sur son impact sur les doctorants. Dans son étude -comprenant 1877 témoignages-, elle soulève les limites du système de recherche actuel et propose des solutions qui permettraient d'améliorer l'expérience doctorale. Elle est la fondatrice du projet "Vies de thèse" et l'auteur du livre récemment publié "Comment l'université broie les jeunes chercheurs" (2022).