Sophie Dutheil (diplômée en 2007)

Votre parcours après le master ?

De 2007 à 2012, j'ai effectué une thèse dans le laboratoire de Neurosciences Intégratives et Adaptatives (NIA), au Pôle 3C. Mes recherches portaient sur la plasticité post-lésionnelle et la neurogenèse chez l'adulte. En parallèle j'ai été monitrice et ATER, ce qui a été une expérience très sympathique.

Ensuite, j'ai passé 3 ans et demi en tant que post-doc à l'université de Yale, dans le Nord-Est des États-Unis, où j'ai travaillé sur un tout autre sujet (relations entre diabète de type 2 et dépression). Changer de modèle et sortir de sa zone de confort a été très enrichissant.

A l'été 2015, j'ai postulé chez Intra-Cellular Therapies, Inc., une entreprise pharmaceutique basée à Manhattan, à New York, et j'ai été prise, en dépit du fait qu'il me fallait un nouveau visa de travail (cela retarde processus d'embauche de plusieurs mois et coûte très cher à la compagnie).

Quelles sont vos missions ?

Je suis l'un des maillons de la chaîne qui conduit à l'élaboration de nouveaux médicaments. Notre compagnie cherche à trouver de meilleurs traitements pour les patients atteints de troubles psychiatriques, ou de maladies neurodégénératives.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ? Quelles sont ses contraintes ?

J'adore apprendre constamment sur divers sujets, trouver de nouvelles idées, créer, explorer de nouveaux sentiers. Ce qui me plaît particulièrement dans l'industrie, c'est le dynamisme de l'équipe, ainsi que la solidarité qu'on y trouve. Tout le monde travaille main dans la main :  j'ai trouvé à Intra-Cellular Therapies, Inc. une cohésion entre collègues plus forte que ce que j'avais expérimentée jusqu'alors dans l'académie.

Propos recueillis en mars 2016