Description de la soumission d'un avis
Votre parcours après le master ?
À la fin de mon master, j’ai voulu me réorienter tout en faisant fructifier mon cursus scientifique. Continuer dans la recherche clinique me semblait être un bon compromis. J’ai donc intégré le Diplôme Inter-Universitaire FARC-TEC, à la faculté de la Timone, formation ouverte aux étudiants possédant un
Master 2 scientifique. La formation se découpe en 6 séminaires de 4 jours chacun, étalés sur 7 mois, où l’on apprend l’aspect théorique, règlementaire mais également pratique. Un stage n’est pas obligatoire mais très fortement conseillé.
En quoi consistent vos missions ?
Ma formation s’est terminée mi-mai et j’ai été diplômé début juin. Je viens d’être embauché en CDD à l’Hôpital Européen de Marseille en tant qu’Attaché de Recherche Clinique (ARC). Mon métier est assez varié, il s’agit de faire le lien le plus complet possible entre les volontaires d’une étude clinique et le médecin qui a conçu l’essai. Concrètement, j’inclus les volontaires lorsqu’ils sont intéressés et je m’assure qu’ils aient toutes les informations nécessaires à leur compréhension. Je m’occupe par la suite de l’aspect administratif de l’essai, de salogistique, et je peux également aider à l’ analyse statistique.
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
Pour être honnête, je découvre à peine ce métier, même si j’ai fait un stage de 6 mois durant ma formation. Cependant, j’aime l’aspect humain : être au contact des personnes, évoluer en milieu hospitalier. J’apprécie également de contribuer à faire avancer la science ; le protocole sur lequel je travaille, par exemple pourrait permettre de changer la vie de plusieurs patientes dans le domaine de la gynécologie.
Quelles sont ses contraintes ?
Je n’ai pas assez de recul pour les appréhender, mais je dirais que le côté administratif de l’étude représente une grosse part du métier.
Propos recueillis en juillet 2017
LES PLUS :
La formation du master de neurosciences m’a surtout aidé à acquérir l’approche scientifique. Au cours de mon stage de M2, j’ai eu la chance d’être encadré par le Prof. François Féron et le Dr Gaëlle Guiraudie-Capraz, qui m’ont permis d’avoir beaucoup de liberté et d’autonomie dans mon travail et cela, dans un climat de confiance. Le master, ce n’est pas uniquement de l’apprentissage théorique, c’est également de formidables rencontres qui nous font progresser sur le plan professionnel et humain.
La différence n’est pas si grande entre la recherche fondamentale et clinique, l’objectif est plus d’aider à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. La formation du master nous permet d’avoir des connaissances solides en biologie et un profil scientifique, qui est indispensable. On ne se sent jamais pris au dépourvu, peu importe le domaine médical dans lequel on est amené à travailler.